Atelier d’autoréparation vélo à la Meinau : une idée qui renaît de ses cendres ?

Atelier d’autoréparation vélo à la Meinau : une idée qui renaît de ses cendres ?

une idée de projet qui renaît de ses cendres

Ce beau projet, un temps sous les auspices de l’Association d’autoréparation de vélo Bretz’Selle à Strasbourg, avait dû être abandonné courant 2024.

Manon, salariée, conseillant deux adhérents
C’est tout naturellement que l’abandon d’un projet de cette envergure suscite curiosité et questionnements. Quelques-uns des 17000 habitant.e.s de la Meinau, seraient en mesure de relater anecdotes et épisodes de vélos contrariants, de pannes et dysfonctionnements, arrivant au plus mauvais des moments ! Devant cet enjeu urgent à réparer un vélo défaillant, les ateliers de Bretz’Selle tombaient à pic.
L’Association Bretz’Selle répondait à l’offre de bonne facture à la Meinau dans le domaine du vélo. Son ambition est d’inculquer des réflexes d’autoréparation chez les propriétaires de vélos et cela même à travers des ateliers pédagogiques où « c’est toi le mécano », comme le dit la devise de l’association.
Les avantages d’un atelier proposant des services d’autoréparation pour un quartier tel que la Meinau sont pléthore.

Avantages et atouts d’un atelier autoréparation à la Meinau

C’est d’abord l’emplacement des ateliers, à proximité d’un local signalé comme tel et connu des habitants, qui traduit une idée d’accessibilité et de proximité qui rassure la promesse d’acquérir un savoir-faire susceptible d’impacter positivement l’estime de soi.
Le projet bénéficie de l’accompagnement de l’équipe Bretz’Selle du centre-ville, gage de sérieux et qualité au niveau des services proposés. Il est aussi une opportunité d’emplois technique et administratif avec une évolution possible à partir d’un statut de bénévole et la possibilité de lieu supplémentaire de socialisation pour les habitants.
Il inscrit la Meinau sur la cartographie mondiale des villes, source de fierté et exemple de bonne réputation, qui redonnent un cycle de vie nouveau à des objets recyclés, et grossit le rang d’hommes et femmes, jeunes et plus âgés, de toute nationalité, comptant à ce jour plus de onze mille individus (ou les alentours 0,30 % de la population strasbourgeoise) qui contribuent à distinguer la Ville de Strasbourg comme la plus piétonne et vélo friendly au monde.

Clin d’œil à Jean Chaumien, fondateur du CADR67

Les autorités municipales seraient certainement favorablement disposées envers une initiative et pratique d’un moyen de locomotion peu onéreux, sobre et écologique, qui résonne avec la vision et philosophie environnementale durable qu’elle préconise. Le quartier est d’une topographie plate compatible avec la pratique facile du vélo qu’il convient d’encourager et c’est aussi, en dernier ressort, une sorte d’hommage à Jean Chaumien, relate Marianne Vollet-Gless,« …un pasteur protestant de profession qui a, très tôt dans les années 80, en tant que militant fondateur du CADR67, participé comme citoyen et expert au grand projet ” TRAM+ vélo” de la Ville de Strasbourg », ajoutant aussitôt, d’une voix nostalgique et regard reconnaissant « Le tram a été inauguré au Krimmeri en 1994, et la piste cyclable a peu près au même moment, celle qui relie Krimmeri à la place de l’Île de France, via l’avenue Christian Pfister ».  Jeune, Jean Chaumien, touché par la décès d’une cycliste mère de famille dans les années 70 consacrerait sa vie au vélo, décède en 2023.
A présent, du Rhin Tortu à l‘Avenue de Bourgogne, la Route de la Meinau, du Canal du Rhin, à la Place de-l’Ile-de -France, aux quatre coins de la Meinau ont été aménagées des pistes cyclables permettant de rouler à toute heure et en sécurité, aussi qu’abondent des emplacements pour se garer dans, entre autres, les établissements scolaires, les commerces et les immeubles, les parcs et aux arrêts de bus et de tramway.
Aménagement urbain, piste cyclable Place de l'Ile-de-France

Et la suite ?

L’Association Bretz’Selle, à travers, notamment son représentant Célian Margotin (mais également Manon, qui a depuis quitté l’association) assurait, entre autres, des séances d’autoréparation vélo sur le site de la Maison du Projet à la Meinau, les mercredis après-midi, de 14h à 17h. ll est probable que les habitants ignoreraient la raison de cette présence ou n’eurent l’idée de la nature et l’ampleur des promesses ou avantages que représentait ce projet, ou que ce fut un défaut au niveau de la communication qui n’aurait été, aussi, non convenablement conçu ni amplement divulgué. C’est le sens du présent article, une invitation aux habitant.e.s intéressé.e.s à prendre contact avec les responsables de la nouvelle structure par le biais de laquelle ce projet renaît de ses cendres : c’est africandelaassociation@gmail.com

James Atomre Meta