Regard sur les dessous d’une résidence artistique à Pôle-Sud
En raison des confinements successifs et de la typologie du bâtiment, PÔLE-SUD a été contraint de fermer ses portes aux spectateurs et visiteurs une grande partie de l’année qui vient de s’écouler. Mais que se passe-t-il dans un théâtre quand le public n’y est pas ?
Louise Métayer, chargée du projet Média au CSC de la Meinau et Léa Etienne, étudiante en master audiovisuel, ont pu le temps d’un après-midi assister à un temps de résidence de la Cie Naïf Production.
PÔLE-SUD de par son label de Centre de développement chorégraphique national, a entre autres la mission d’accompagner les artistes dans leur démarche de recherche et de création. Parmi les dispositifs existants, il y a l’Accueil Studio : un temps offert aux compagnies dans une salle de répétition mise à leur disposition, assorti d’un budget.
A partir de novembre 2019, malgré les confinements, PÔLE-SUD a eu le droit d’accueillir les artistes et a donc rouvert les studios presque chaque semaine ; cela a permis aux danseurs de se remettre au travail dans un espace un peu plus grands que leurs salons.
Du 3 au 14 mai, la Cie Naif Production était ainsi présente pour une nouvelle étape de son prochain spectacle GRAVITHROPIE, un diptyque chorégraphique pour 7 danseurs acrobates. Durant cette semaine, ils ont notamment travaillé avec un danseur qui leur ont fait découvrir sa pratique du jiu-jitsu afin de l’intégrer à leur « combat » contre la gravité.
Louise Metayer et Léa Etienne ont pu se faufiler dans les coulisses de cette résidence. Elles ont eu carte blanche pour filmer les échauffements, les tentatives, les lâcher-prises, les recherches individuelles et collectives, les pauses… tout ce qui participe à la démarche de l’écriture et la création chorégraphique.
Pour aller plus loin :
https://www.pole-sud.fr/projects/tp-naif-production-gravithropie/
