Ma Ville

Ma Ville

Au Centre socio-culturel de la Meinau, Tatiana Million donne des cours de FLE (Français Langue Etrangère), et tout au long de l’année ses élèves deviennent poètes ! Le concours « Plaisir d’écrire », donne lieu au plaisir de lire, et certain.e.s sont même devenu.e.s lauréat.e.s de ce concours ! Cette série portrait présente chaque fois un texte et son auteur.trice !

Lida TOZOURKAEVA

Le matin est le début d’une nouvelle journée. La ville se réveille et se remplit de bruit.

Je quitte la maison et je m’immerge dans la vie tumultueuse.

Alors le matin, que le calme règne encore, seul un vent à peine audible souffle, les feuilles des arbres bruissent, les oiseaux chantent.

Dans la cuisine on entend le son de la vaisselle qu’on range, quelque chose bout dans une casserole.

On entend une musique joyeuse sortant de la fenêtre voisine.

Il y a un chantier à côté et les travaux battent leur plein. On frappe, on entend les cris des ouvriers.

Le rugissement des moteurs des voitures, le grondement d’un camion qui passe, le téléphone d’un passant qui sonne.

On entend les pleurs des enfants endormis que les mères tirent par la main à la maternelle. Les collégiens vont doucement à l’école, les écouteurs aux oreilles, discutant amicalement avec leurs copains.

Sur la route souvent des embouteillages, des voitures qui ralentissent, le grincement des pneus, le klaxon d’un impatient qui retentit.

Tous les bruits de la rue se confondent dans un vacarme.

Ce tohu-bohu peut plaire et agacer en même temps selon l’humeur des gens. Mais on l’accepte car ça fait partie de notre vie citadine.

Moi, j’aime bien ma ville.

Lida TOZOURKAEVA